La Fossilisation

 

Etape 1: Lorsqu'un animal ou un végétal meurt, ses tissus mous se décomposent sous l'action des micro-organismes aérobies. Seules ses parties dures (os, coquille...) subsistent.

S'il est rapidement enseveli, les micro-organismes ne peuvent dégrader rapidement les tissus mous dans ces conditions anaérobies. Une empreinte de ces parties molles peut alors être conservée. C'est notamment le cas des fossiles de plantes ou d'insectes.

Etape 2: Une couche de sédiments vient ensuite recouvrir les restes non décomposés et les mets ainsi à l'abri de la destruction par l'eau ou les aléas climatiques.

Etape 3: D'autres couches sédimentaires se déposent et, sous leur poids, les sédiments qui entourent le fossile changent de faciès: ils se condensent et durcissent en perdant leur eau. Du même coup, les restes de l'organisme subissent une minéralisation: l'aragonite des coquilles ou la phospho-apatite des os est dissoute et remplacée par de la calcite ou des sédiments fins. Cette transformation va conserver à l'identique la forme et l'aspect des parties dures de l'organisme.

En même temps, la tectonique régionale peut déplacer ou déformer les couches sédimentaires qui contiennent le fossile. Cela explique pourquoi l'on retrouve aujourd'hui des fossiles de coquillages ou de poissons loin de la mer!

Etape 4: Au fil du temps, l'érosion naturelle ou artificielle (carrières, travaux...) peut mettre à jour le fossile. Si un paléontologue le trouve, il aura peut-être la chance d'être conservé. Sinon, l'érosion le détruira entièrement comme les roches qui l'entourent...